Le projet est porté par une structure juridique créée spécialement. Le statut juridique choisit est inusuel: c’est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif, par actions simplifiée, à
capital variable.
Que faut-il retenir de ce format au nom barbare?
C’est une coopérative: elle œuvre dans l’intérêt de toutes les parties. Détaillants et fabricants qui veulent participer au projet doivent détenir au moins un action, que la société leur rachète lorsqu’ils souhaitent se désengager, selon des termes fixés par les statuts.
La SCIC n’est d’ailleurs pas autorisée à verser de dividendes au-delà d’une rémunération des actionnaires qui reste dans le domaine du symbole.
La gouvernance de la SCIC est fondée sur le principe: un actionnaire = une voix. En outre, plusieurs collèges de sociétaires sont constitués: distributeurs, fabricants, salariés (le jour où il y en aura), et membres fondateurs (la Confédération des Arts de la table et Francéclat). L’objectif est clair: les gros ne sont pas plus forts que les petits. Une catégorie de sociétaires net peut pas décider seule contre l’intérêt des autres catégories. Le consensus dans la gestion de la SCIC est la norme.
En ce mois de janvier 2021, la société Ensemble à Table est enfin créée. Elle compte 21 actionnaires-sociétaires pour démarrer. En particulier tous les syndicats et groupements de la filière montent à bord du projet, marquant ainsi leur intérêt pour leurs membres et adhérents.